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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 17:28


        Pour changer, je vais vous raconter non pas la vie d’un officier polonais, ni la description de l’uniforme d’un soldat, et encore moins l’histoire d’un régiment, mais celle d’une polonaise que vous connaissez tous, je veux parler de celle qui fût « l’ange polonais » où encore que l’on surnomma « son épouse polonaise » : la belle et jeune patriote exaltée… Marie Walewska.

Voici l’HISTOIRE de la belle Polonaise à partir de janvier 1807

        Après avoir vaincu les Prussiens, la grande armée fait route sur Varsovie. Napoléon arrête sa berline le 1er janvier 1807 au relais de poste que l’on pense être celui de la ville de Blonie, sous les acclamations de la foule venue voir celui qui porte les espoirs des partisans de l’indépendance de la Pologne. A peine la berline est-elle à l’arrêt qu’il en descend et, devant cette foule immense, une jeune femme, à peine âgée de 21 ans, arrive non sans mal à interpeller l’Empereur, se présente, et lui parle dans un français irréprochable de la reconnaissance de tout un peuple envers son libérateur. Emu non pas par cette déclaration mais par la beauté de la jeune Polonaise, Napoléon lui offre un bouquet de roses qui se trouve accroché à sa portière et ordonne ensuite au cocher de reprendre la route.

         A Varsovie, l’Empereur, encore sous le charme de la rencontre de Blonie, écrit le 2 janvier à cette femme. En voici quelques lignes :
« Je n’ai vu que vous, je n’ai admiré que vous, je ne désire que vous. »
 - Une réponse bien prompte est attendue pour calmer l’impatiente ardeur de Napoléon. -   

                N’ayant pas reçu de réponse écrite, il fait demander la belle inconnue aux réceptions organisées en son honneur.
                Poniatowski remarque immédiatement l’attirance que portait Napoléon à cette femme ou plutôt à la comtesse Walewska, mariée au comte Athanase Walewski par la mère de Marie quelques années plutôt. Marie avait 18 ans ; il en avait 68. Il possède une fortune des plus colossales et appartient à la plus haute aristocratie polonaise. Dans ces temps difficiles cela aide. Le 14 juin 1805, elle donne à son vieil époux un fils, Antoine.
                Ce qui ne gêne en rien les affaires de la Pologne : bien des responsables du Duché aimeraient voir une certaine idylle entre Marie et Napoléon. Cela favoriserait au passage les inclinations de l’Empereur pour une rapide reconstitution de l’unité polonaise, mais c’est sans compter sur la pudeur et la réserve de la jeune et belle polonaise.
                Napoléon lui-même en devient agacé, l’invitant à déjeuner elle et son mari à plusieurs reprises, lui envoyant encore des billets sans équivoque. Mais la comtesse ne cède pas aux avances…
                Devant sa froideur et son refus répété, il informe Poniatowski de son mécontentement et l’affaire Marie Walewska devient une affaire d’état. Tous, les ministres, sa famille, ses amis et même son mari exercent une pression constante. Marie, humiliée d’être traitée comme une marchandise, refuse ce que tous exigent d’elle.

         Le gouvernement polonais trouve alors un stratagème : la nommer ambassadrice extraordinaire du peuple polonais. Elle prend la mesure et la gravité de son rôle et accepte en tant qu’envoyée de son gouvernement de rencontrer l’Empereur.
        Cette jeune et belle ambassadrice multiplie les rencontres dans l’unique but de servir son pays et son peuple.

BELLE ET FERVENTE AMBASSADRICE


        La naïveté et le désintéressement avec lesquels elle défend sa cause plait  beaucoup à Napoléon. Au fil des rencontres, notre belle comtesse qui n’a connu que les caresses de son vieux mari se laisse séduire et finit par succomber aux étreintes passionnées de l' Empereur. Douce, sensible, sincère et en plus soumise, il tombe sous le charme de cette polonaise.
        Toutefois, seul l’amour de sa patrie inspire la belle comtesse et en toutes circonstances elle reste la fervente ambassadrice de son pays face au maître de l’Europe qui, lui, se laisse attendrir.
        Napoléon, habitué à l’élégance et à la grande débauche de Joséphine, finit par lui reprocher son manque certain de coquetterie : ses toilettes sont simples et monochromes et lorsqu’il lui en fait la remarque, elle lui rétorque :
- Une Polonaise se doit de porter le deuil de sa patrie. Quand vous la ressusciterez, sire, je ne quitterai plus le rose…

 LIAISON AMOUREUSE


        Durant les trois semaines passées ensemble, les relations entre les deux amants changent. Marie s’est laissée émouvoir par le cœur du grand homme, elle éprouve enfin un amour certain qu’elle ne cache plus. Lui est ravi et conquis, il commence même à l’appeler « son épouse ». Fini le temps des rendez-vous discrets et hâtifs.
        Le 29 janvier, Napoléon quitte Varsovie pour livrer bataille à Eylau. Vers le mois de février, « l’ange polonais » demande à rejoindre son nouvel amour à Finkenstein en Prusse. Il la reçoit et ils vont passer ensemble trois mois. Trois mois idylliques, trois mois d’une intimité sans égale pendant lesquels l’Empereur, devant tant de générosité et d’abnégation partage avec elle des conversations d’ordre politique. Elle est très certainement la seule femme avec qui Napoléon a accepté de le faire. Dans les rencontres amoureuses, Marie n’oublie pas sa Pologne et assure son rôle d’ambassadrice en lui demandant de promettre de ne pas oublier sa chère patrie.
        Napoléon a rarement été aussi heureux que durant ces trois mois. Ils sont toujours ensemble. Ainsi, le couple prend son repas seul, leur conversation toujours aimable ; vive et empressée de la part de Napoléon ; tendre, passionnée et mélancolique de la part de Marie.
     Un fait rare : elle a même son appartement qui communique avec le sien. Elle ne quitte plus le quartier général, laissant à Varsovie son époux, blessé dans son honneur et dans ses affections.

        La guerre revient au galop, les amants se séparent, Marie Walewska n’aura plus jamais l’occasion de côtoyer l’Empereur aussi longtemps et aussi librement que durant ces quelques mois passés.

        Le 14 juin la Grande Armée écrase les Russes à Friedland et le 22 juillet, conformément à la promesse faite à sa maîtresse, il crée le Duché de Varsovie. Au lendemain de Wagram, en 1809, Marie habillée de rose séjourne à Schönbrunn auprès de lui et ne tarde pas à lui annoncer un événement heureux.
        Napoléon est fou de joie devant la preuve indéniable qu’il peut procréer. Cela marque la fin du règne de Joséphine. L’idée d’épouser sa belle comtesse lui traverse l’esprit mais, vite rattrapé par la raison d’état, il épousera l’Autrichienne Marie Louise en 1810. Avant de quitter cette demeure, pressentant que rien ne serait plus comme avant, Marie remet à Napoléon une bague avec une boucle de ses cheveux et une inscription :
- Quand tu cesseras de m’aimer, n’oublie pas que je t’aime.

    Le 10 mai 1810, elle accouche, chez son époux d’un garçon Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski, qui a l’élégance de le reconnaître. Quelques mois plus tard, elle s’installe à Paris avec son fils Alexandre.
      L’Empereur le sait et leur rend des visites discrètes mais régulières. Il décide avant la campagne de Russie de faire une dote colossale à Marie et Alexandre : une somme de 170 000 Francs ainsi qu’un majorat situé dans le royaume de Naples. Il nomme Alexandre comte. Plus tard en 1814, Napoléon offre un autre majorat sur les canaux et fait acheter pour son fils un hôtel, rue de la Victoire.

 RESIGNATION


         En 1814, après la première abdication, Napoléon tente de se suicider pour échapper à l’exil. Elle se précipite à son chevet en maîtresse dévouée, et attend discrètement dans une pièce voisine toute une nuit et au petit matin le sachant en vie elle repart sans avoir pu le voir. Entretemps, son mari le comte Athanase meurt à Rome. La comtesse libérée est déterminée à reconquérir sa place « d’épouse polonaise » auprès de Napoléon, fait courir le bruit que Murat remet en cause le majorat de Naples constitué par l’Empereur en 1812 pour le compte de son fils Alexandre et demande la permission de se rendre sur l’île d’Elbe. Permission qui lui est accordée et elle accoste à Porto FerraIo en 1814.
      Napoléon ne cache pas sa joie de retrouver son épouse polonaise. Sur cette île, il fait de longues promenades en compagnie de Marie et Alexandre ce qui ravisse à nouveau le cœur de Bonaparte,
les discussions égayent son esprit, la joie de pouvoir enfin parler à son fils qui l’appelle « papa empereur » le transporte d’allégresse.
     Marie se prend à espérer qu’elle pourra enfin consacrer le reste de sa vie auprès de celui qu’elle aime.

        Mais Napoléon ne pense pas à ce destin et organise son retour en France ; la présence de sa polonaise, qui fait déjà désordre sur l’île, pourrait compromettre son projet dont celui de réclamer sa femme légitime et le roi de Rome. Sa décision est prise, elle doit retourner en Italie, seulement trois jours après son arrivée ! Marie rembarque avec son fils et comprend à ce moment-là qu’elle ne sera toujours qu’une femme docile, tendre et aimante mais jamais son épouse officielle.
     Et pourtant, lors de la seconde abdication, « l’ange polonais » où encore « son épouse polonaise » est parmi les derniers fidèles à voir Napoléon quitter l’Élysée pour Saint Héléne.

LA FIN DE LA  BELLE

        En 1816, elle épouse d’Ornano, cousin des Bonaparte et lui donne un fils en juin 1817. Mal remise de son accouchement, elle décède à Paris, 48 rue Chantereine (ancienne et future rue de la Victoire) entourée de son mari et de ses trois fils, Antoine, Alexandre et Rodolphe Auguste. Son coeur repose au cimetière du père Lachaise et son corps en Pologne
                                                    Née en 1786, elle avait trente et un an.

  " Une femme charmante, un ange !
    c'est bien d'elle qu'on peut dire que son âme est aussi belle que sa figure"

    (Napoléon, à Saint Hélène, évoquant Marie Walewska)



Mes sources:
magazine :"Napoléon1er"  Marie walewska de Andrzey Nieuwazny
Atlas  "Napoléon et les femmes"
Wikipédia
Marie Walewska de Octave Aubry

Les planches :
1er tableau de R.Lefèvre, musée Napoléon d'Avenberg
2ème collection félix Philippoteaux
3ème inconnu
4ème Isabey
5ème tableau de Gérard, chateau de Versaille

Et la collaboration de Patrick.Fontanel
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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 17:19

                                   Dès la pointe du jour, dit Ostrowski, Napoléon fit appeler le prince Poniatowski dont le corps d'armée était déjà passé sur l'autre rive de l'Elster.       
-Prince, lui dit-il, vous défendrez le faubourg du sud
-Sire, répondit le prince, j'ai trop peu de monde
-Combien reste-t-il de Polonais avec vous?
-Mon escorte habituelle, 800 hommes
- Eh bien, avec cela vous défendrez le faubourg du sud et couvrirez la retraite de l' armée avec le duc de Tarente....avec 800 polonais cela vaut bien 8000 autres soldats.
-Puisque c'est nécessaire reprit le prince, votre majesté peut avoir confiance en nous, dussions-nous tous périr jusqu'au dernier.

                    "Ce furent les dernières paroles que le prince adressa à l'Empereur"

        Voici en quels termes, Ostrowski, qui se trouvait près du prince Poniatowski, raconte sa mort .
            Les alliés, convaincus que cette bataille serait décisive, attaquèrent de tous les cotés à la fois, les Russes envahirent le faubourg de Halle. Quand cette nouvelle arriva au coeur de la ville, ce fut une grande panique générale.
    Tous les habitants voulurent s'enfuir, les bourgeois emmenant leurs enfants et emportant leurs biens, les malades abandonnant les hôpitaux et tout ce petit monde se retrouvant devant la porte de Ranstadt. Cette foule porta le désordre dans les rangs des troupes en retraite.
            Le prince Poniatowski ainsi que le maréchal Macdonald et le général Lauriston, se trouvaient en dehors de la porte Saint-Pierre dans le faubourg sud de la ville. Notre Prince recevant les coups de buttoir de l'armée Autrichienne, n'avait plus d'infanterie, il se défendait comme un lion, il chargea avec une petite troupe composée de ses aides de camp, de quelques officiers supérieurs, des krakus et du 14ème régiment de cuirassiers, en tout pas plus de 800 hommes.
              Blessé déjà deux fois le 14 et 16 octobre, il se battait comme un simple soldat, comme en 1809 à Raszyn, et c'est lors d'une de ces charges qu'il reçut sa troisième blessure : une balle l'atteignit au bras gauche.

            Vers une heure de l'après midi, Leipzig était déjà occupée par les troupes ennemies, c'est alors que le maréchal Macdonald après une dernière charge  réussit à refouler les Prussiens, fit demi-tour, passa comme une flèche devant le prince, traversa la Pleisse à la nage et disparut.
            Poniatowski, promu maréchal de France 3 jours avant, par l' Empereur, décida alors la retraite pour éviter à la poignée d'hommes qui lui restait les rigueurs de la captivité. Il s'arrêta un instant sur le bord de la Pleisse,  comme il l'avait juré la veille devant Napoléon, soit à se sacrifier où passer de l'autre cotés de la rivière, il hésita.
   
 Première dangereuse tentative   
    A ses côtés le général Bronikowski, s'approcha de lui et le supplia de passer la Pleisse sans aucun retard, notre prince céda aux instances du général et se jeta à l'eau. Mais l'Ester, comme la Pleisse, était gonflée par une crue et un courant violent.
   Le prince blessé au bras ne pouvait maintenir son cheval, il tomba à l'eau, et grâce à la rapidité du Capitaine Bléchamps, qui était un excellent nageur, le prince pût être ramené en vie sur la rive opposée.
                       Poniatowski partit à pied avec les quelques survivants de sa troupe. Repoussant toutes les attaques, ils marchaient vers le pont de Lindeneau sans savoir qu'il n'existait plus. L'infanterie ennemie les suivait baïonnette au canon, tirant sur eux, il y avait là les Russes, la landwehr, les cosaques, ils se frayaient un passage en massacrant tout se qui se trouvait sur le chemin.
"Nous pensions vraiment notre dernière heure arrivée."
             Notre maréchal voulant mettre un instant ses hommes à l'abri dans le jardin de Reichel déjà jonché de cadavres fut rejoints par le colonel Dobrzanski avec trois canons.
             Durant cette ultime résistance il fut contusionné par un projectile qui le fit tomber sans connaissance dans les bras d'un de ses aides de camp. Enfin quand il revient à lui, on le pansa et on le hissa difficilement sur un cheval se tenant tant bien que mal sur sa monture.
            Tout ses aides de camp le suppliaient de rester et de se faire mieux soigner, en réalité c'est-à-dire de se laisser faire prisonnier.

- Non, répondit-il d'une voix faible et il ajouta ces mots devenus célèbres
-Dieu m'a confié l'honneur des Polonais, je ne le rendrai qu'a Dieu....

              A ce moment, survint un officier qu'il lui apprit la destruction du seul pont de passage, le pont de Lindenau sur l'Elster,  par suite d'un malentendu il sauta, laissant en arrière à Leipzig plus de 20 000 Français et Polonais.
             Cet officier connaissait un point de passage facilement franchissable à gué. Tout le monde le suivit vers le bord de l'Elster : à peine avait-on fait une quinzaine de pas sur la rive que le prince s'écria :

 -"voilà ! ce sont eux !".... en montrant un détachement ennemi qui lui barrait la route.
       Seconde tentative
         Il fit aussitôt tourner bride à son cheval et entra dans la rivière,  affaibli par toutes ses blessures et surtout par la dernière, il laissa flotter les rênes, sous une pluie de balles le cheval atteignit l'autre rive, mais comme la berge était presque à pic, et la pluie du matin aidant à la glissade, la monture n'y put prendre pied, et notre prince tomba à l'eau, désarçonné il fut emporté par le courant, ayant probablement perdu connaissance à ce moment là, très affaibli par sa dernière blessure
qui est la cinquième depuis le commencement de la bataille.
        C'est alors que le capitaine Bléchamps pour la seconde fois se jette à l'eau pour essayer de le sauver, on le vit réapparaître plus d'une fois à la surface avec le prince qu'il tenait à la taille, puis hélas tout deux s'enfoncèrent et on ne les revit plus.......

  Le "Bayard Polonais" venait de mourir

 
                                        Trois jours après cette scène dramatique, des pêcheurs retirèrent avec leurs crocs, les deux victimes de ce funeste accident :

-Ah ! Voilà un général français, dirent quelques- uns entre eux.

-Ce n'est pas un général français, répondit mon domestique qui se trouvait là
-C'est notre chef bien-aimé, c'est le prince Poniatowski.


    "La nouvelle se répandit dans toute la ville, tout le monde accourut, le colonel Kicki, moi, et les autres polonais. Le corps du prince avait été porté dans une pauvre maisonnette au bord de la rivière. Il n'était pas décomposé, sa figure calme était aussi belle que pendant la vie, il avait perdu seulement sa perruque"

        Le prince Schwarzenberg, ancien camarade du prince, le fit enterrer avec les honneurs militaires dans le jardin de Reichel. C'est là que neuf mois plus tard, les troupes polonaises, en rentrant dans leur patrie, reprirent le corps de leur chef pour le ramener à Varsovie....puis bien plus tard à Cracovie.



mes sources pour ce paragraphe
texte de J.V CHELMINSKI l'armé du duché de Varsovie
texte de J.Garnier sur Napoleon 1er n°4

mes planches :
Osprey par Delprado "soldats des guerres Napoléoniennes" P. Courcelle
Poniatowski par J.Kossack
Tableau de la fin de Poniatowski par Horande Vernet
Tableau inconnu ???

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 17:46

                      Les Ulans ( ulanow) polonais, (en polonais ulan s'écrit sans le h et utilise une lettre particulière de son alphabet le"I barré" qui correspond au "w" chez nous), sont une évolution logique de ces cavaliers armée de la lance. Ils sont guères que les descendants des célèbres Hussards ailés du 16 et 17ème siècles.

                 Sous l'empire, l 'improvisation rapide pour créer une nouvelle armée, suivie de  l'individualisation des officiers, la provenance des hommes qui composent cette armée et les ressources du pays, qui sont le nerf de la guerre, bref un amalgame de choses diverses qui concourt à une observation variée pour ce qui est de la tenue que portaient telles où telles unités de cavalerie à une date précise, 1807--1815, ce qui rend la recherche plus difficile.
                Plusieurs témoignages convergent vers un fait indéniable c'est qu'il existe une grande part de différence entre le règlement de 1810 pour ce qui est de la tenue des uniformes et celle réellement portée.
                                                                                                                         Schapska de uhlan
A savoir : Les régiments polonais de cavalerie sont numérotés « à la suite » et non pas par arme :
                                                                                                                           
LE DEBUT DES ULANS :

                      Le maréchal Davout alors commandant en chef de toutes les troupes du duché de Varsovie passe en revue le 16 août 1807, les trois anciennes légions polonaises qui sont alors changées en divisions.
            Chaque division (légion) comprenait  4 régiments d'infanterie et 2 de cavalerie (1 de lanciers et 1 de chasseurs)
il fut donc créer  3 régiments de Ulans :
Placé par ordre dans les régiments de cavalerie polonaise
 le 2éme sous les ordres du Colonel             TYSZKIEWICZ
le 3éme sous les ordres du Colonel               LONCZYNSKI
et le 6éme sous les ordres du Colonel           DZIEWANOWSKI

Pour la campagne de 1809 nos trois régiments de ulans sont basés :
pour le 2ème à Varsovie qui d'ailleurs sera le seul régiment de uhlans à avoir participé à cet engagement
pour le 3ème il se trouve à la frontière de Silésie
et le 6ème à la frontière de la Vistule et de la Netze.

       Suite à l'annexion de la Galicie au duché.  Poniatowski reprend l'initiative et va recruter 10 régiments de cavalerie dont le 8e, 11e, 12e, 15e et 16e ulans en Galicie et sur le duché même le 7e et 9e ce qui va porter au nombre de 10 régiments de ulans fin 1809 début 1810 :

Ce qui nous donne en 1810 :
                                                          2e ulans sous les ordres de      PAC                     
      le 8e avec son trompette                     3e ulans sous celui de                RADZIMINSKI
6e ulans sous les ordres de        PONGOWSKI
7e ulans sous les ordres de        ZAWADZKI
8e ulans sous celui de                Prince RADZIWILL
9e ulans sous les ordres de        PRZYSZYCHOWSKI
11e ulans sous celui de              Comte POTOCKI
12e ulans sous celui de               RZYSZCZEWSKI
15e ulans sous les ordres de       TRZECIECKI
16e ulans sous celui de               Comte TARNOWSKI


 Au début de la terrible campagne de Russie, la Grande Armée libère la Lituanie. Le sentiment patriotique y est assez fort pour que l'on recrute 5 nouveaux régiments de cavalerie tous des ulans soit le 17e, 18e, 19e, 20e et 21e.

17e sous les ordres du colonel          TYSKIEWICZ
18e sous les ordres du colonel          WAWRZECKI
19e sous celui de                                 RAJECKI
20e sous les ordres du colonel          OBUCHOWICZ
21e sous les ordres de                         ?????????
 
             Tous ces régiments  sont formés à 4 escadrons de 2 compagnies et d'un état-major qui vont participer à la campagne de Russie, campagne qui verra bon nombres de polonais disparaître et les régiments de ulans fondre comme neige au soleil. Suite a cette malheureuse campagne les régiments de ulans sont formés comme suit :
Le 3e ulans sera reformés avec les reste du 11e, le 6e avec celui du 16e le 8e avec le 12e et pour finir le 16e avec les débris du 20e. le 2e ulans, restant avec ce qui lui reste de cavaliers, sont sous les ordres de DABROWSKI.
ils formeront les régiments suivant : 2e, 3e, 6e, 8e et 16e lanciers

             A la fin novembre 1813 toute cette cavalerie est rassemblée à Sedan reste environ 2000 cavaliers la plupart démontés. C'est alors que Napoléon décide le 3 décembre 1813 une réorganisation  avec les débris, de 2 régiments de lanciers.
le 1er sous les ordres du colonel      KURNATOWSKI
et le 2e sous celui de                       SIEMONTKOWSKI


                    Les deux régiments sont formés par le général Comte de Flahaut. Les 15 décembre 1814 un décret définit l'uniforme de ses deux régiments, il devra être le même, quand à la coupe, que celui des lanciers polonais de la ligne, coupe conforme dans les confections prescrite par le décret de 1812.                    
                   En 1814 le général PAC prends le commandement des  deux régiments ainsi que celui des éclaireurs (non polonais) pour formée une brigade attachée à la Garde.

 L'ensemble de tous les polonais, sauf ceux de la Garde, quitteront la France le 1er mai 1814.



UNIFORMES :
           En grande tenue la Kurtka de drap bleu foncé de coupe polonaise, doublée de même drap ; col droit avec 3 agrafes, revers, parements carrés, la kurtka fermée de bas en haut par des agrafes. Poche en long. Passepoils autour des revers, parements, poches, et sur les coutures postérieures des manches du dos. Manteau à manches de couleur bleu foncé avec un col haut et la rotonde retombant jusqu'a la ceinture.
              Boutons plats en métal jaune avec le numéro du régiment aux nombres de 7 de chaque coté des revers, 3 à chaque poche, 2 sur le dos, 2 pour les épaulettes. Gilets blanc. Giberne coffret cuivre.
Le pantalon en drap bleu foncé porté par dessus les bottes, avec double bandes de1/2 pouce chacune.
              La Czapka "schapska" traditionnelle soit de couleur bleu foncé ou encore noir, la plaque dorée avec le numéro du régiment en relief au dessus de cette plaque l'aigle polonais de couleur argenté, cocarde nationale avec crois de Malte dessus le tout portés à gauche de la coiffe, plumet noir pour la troupe et banche pour les officiers supérieurs.

               Pour les deux régiments de lanciers après 1813 l'uniforme est le suivant :  
Le fond de l'habit sera bleu la couleur distinctive du 1er sera écarlate et celle du 2e cramoisi.

      Ci-contre le 2e régiment après 1813, notez la flamme au couleur bleu et blanche.







      A gauche une planche toute symbolique venant de Gembarzewski, père de l' uniformologie polonaise.

  Les ulans de 1810 à 1813

            Par ordre de numérotation des régiments de ulans en commençant en haut à gauche par le 2e, 3, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 15, 16, 17, 18, 19, 20 et 21.
              Notez le 20e avec son uniforme vert et la particularité de sa plaque de Schapska en demi soleil et celui du 21e le revers orange.
la plupart des Schapskas sont de couleur bleu foncé. Le colback ou le shako au centre décalé sont ceux des Cie d'élites. le colback est fait en principe de fourrure d'ours.
  

Notes
A propos de la tenue du 19éme uhlans. Une erreur qui semble venir du début du 20éme siècle, attribue au 19é, la distinctive jaune. Et malgré cela, ont trouve une peinture anonyme qui date de 1812, représentant l 'officier Medeksa avec la distinctive rose. De plus pour appuyer cette dernière découverte, le musée de Vilna posséde une Kurtka avec distinctive rose.
L'erreur semble provenir d'un dessin d' un célèbre peintre militaire polonais. Evidement des contre-verses existent sur cette distinctive.  Quoi qu'il en soit toutes représentations du 19éme régiment avec distinctive jaune seraient fausse. Pour ma part je n'en suis pas si sur.


LES TROMPETTES :


La kurtka de couleur blanche, collet et plastron de couleur régimentaire, pantalon bleu foncé. Plumet et gordon rouge sur une Schapska de couleur blanche.
Les trompettes des compagnies d'élite possèdent le colback blanc avec flamme rouge retombant sur le coté gauche, plumet rouge.

  EQUIPAGE DE CHEVAL ET ARMEMENT :
          Selle à la hongroise, avec palette de troussequin bordée de métal jaune. Schabraque de drap bleu foncé, avec siège d'astrakan noir. Portemanteau rond de drap bleu foncé portant le numéro du régiment.
          Harnachement de cuir noir, avec toutes les pièces métalliques jaunes. Mors, poitrail, croupière  jaune. Portemanteau rond portant le numéro du régiment.
          Le sabre, en principe du modèle français An XI , recourbé à poignée de métal jaune avec fourreau en fer, pistolets garnis de métal jaune. La lance d'environ 2,873m.
        Pour ce qui est des flammes la couleur est variable suivant les régiments, ainsi le 7e semble avoir eu des flammes de couleur jaune, bleu et rouge en bandes horizontales et égales de haut en bas. La hampe a aussi était parfois décorée de stries bleu et blanc.
        Enfin pour des raisons, économiques, les ulans utilisées aussi des armes de prise : Autrichiennes et Prussiennes.




                                                         


 



numérisation0003









                    
 

Pour finir ce paragraphe je vous laisse méditer et apprécier cette définition.
Le mot uhlan vient du tartare « Oglan » qui signifie « brave guerrier ».
Un brave du 6e Régiment


mise à jour le 26 /6/10
Les sources pour ce paragraphe :
le livre de J.V CHELMINSKI ET A. MALIBRAN "l'armée du duché de Varsovie"
le livre de CHARMY " splendeur des uniformes de Napoleon---- infanterie et régiment étrangers"
le livre de NAFZIGER "poles and saxons of the Napoleonic wars"
les magazines de tradition n° 169 page 39 texte  de Y. MARTIN...... n° 104 page 5 texte de A. PIGEARD
et une recherche sur le net sur le site en anglais de "polish army during the Napoleonic"
Les planches :
3 cartes postales ???
Planche 173 du livre L'armée de Napoléon, uniforme du 1er empire de 1797-1815
Planches d'uniformes du livre " zolniers polski 1797 1814" de GEMBARZEWSKI
le brave du 6e domaine public
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 10:19



CHLOPICKI JOSEPH (jozef)

Né en 1768 à Vienica dans l' Ukraine, mort à Cracovie en 1854
              Engagé dans l'armée polonaise en 1787, lieutenant en 1792, il fait les campagnes de 1792 et 1794 comme capitaine.
En 1797, il entre dans la légion polonaise et y est nommé chef de bataillon en 1801.
              Colonel de la 1éme légion de la Vistule en 1807, chef de la légion en 1808 puis général de brigade en 1809.
Il se distingue en Espagne et tout spécialement au siège de Saragosse ou ses soldats trouvent en lui un père.
               En 1812 il commande la 1er brigade de la division Claparède, et il est blessé à Mozaîsk. Mal guéri il démissionne en 1813. il est fait baron de l'Empire.

             Général de division dans l'armée du royaume de Pologne en 1815, il démissionne une seconde fois en 1818. lors de l'insurrection de 1830-31, il commande en chef l'armé insurrectionnelle à Grochow,où 7 000 polonais sont tué et lui est blessé, il se retirera à Cracovie sans être inquiété.













jozef CHLOPICKI



STANISLAS POTOCKI

Né en 1782 et mort à Varsovie en 1830
                Colonel du 2éme régiment d'infanterie du duché de Varsovie de 1807 à 1811 il est à ce moment nommé général de brigade. Ses soldats le nomment familièrement Stas.
                 En 1812, attaché d'abord à la personne du roi de Westphalie, il remplace bientôt au commandement de la 2éme brigade de la 18éme division du 5éme Corps le général Grabowski, tué il assiste à la bataille de la Moskowa, au combat de Winkowo et à la Bérézina où sa brigade est réduite à 300 hommes.
                Il ne prend pas part à la campagne de 1813.
Il fut plus tard général  de division de l'armée du royaume polonais.

Sous l' empire il y eu deux Potocki, a ne pas confondre se portrait avec Wladimir Potocki.


 









 


                                                          Stanislas POTOCKI




   KRASINSKI WINCENTY

Né en 1782 mort en 1858.
         Il entre très jeune dans la cavalerie nationale polonaise et devient rapidement lieutenant. Il est colonel du régiment de cavalerie formé par Dombrowski vers les années 1797. Il devient aussi un défenseur inconditionnel de Napoléon et quand l'armée de Bonaparte envahie la pologne prussienne, il créer a ses propres frais un escadron.
            Il participe a la campagne de 1807 1814. Il est nommé commandant du 1er régiment de chevau-légers de la Garde. Il s'illustre à Somosierra. En 1811 il devient général de brigade et chambellan de l'Empereur en 1813 général de division.
            Il combat à Dresde, Leipzig et à Hanau, participe à la campagne de France. Et c'est lui qui raméne les survivants de l'armée polonaise dans leur patrie après la chute de Napoléon. Il devient, ensuite, commandant de Varsovie.
Il est décoré de l 'Ordre de la vertu militaire polonaise et de la l' ordre de la Légion d' Honneur.


PAKOSZ CZESLAW

             Né en 1776 mort sur le champ de bataille en 1812. Il prend le commandement d'une brigade d'infanterie en 1812 en remplacement du général Piotrowski.
             Général aimait de ces hommes , il combat à Mohilow et a son cheval tué sous lui on le retrouve à Minsk. Malheureusement il est blessé à cette bataille et quitte son commandement. Il mourra des suites de cette blessure.
 













Mes sources
L'armée du grand duché de Varsovie parJ. Chelminski
Napoléon et les troupes polonaises 1797 1815 de chez tradition n° 8 HS
portrait
sur le net google

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 09:21

             Seulement  2 régiments de hussards furent créés en Pologne, le 10ème et 13ème.               
    -Respectivement le 10ème en 1809 à Posen et dans la même année le 13ème à Lublin.
    -La différence de l'uniforme entre les deux régiments est simple, le 10e  avait les brandebourgs et ornements de l'uniforme de couleur jaune et boutons en cuivre, tandis que ceux du 13e sont en blanc.
    -Les deux régiments sont à 4 escadrons de 2 compagnies
Descriptif de l' état-major d'un régiment :
    1 colonel                                       1 aumônier
    1 major                                          1 porte étendard
    2 chefs d'escadrons                     2 adjudants sous officiers
    1 payeur                                        1 trompette major
    2 adjudants-majors                      1 vétérinaire
    1 médecin de 1er classe              5 maîtres ouvriers (armurier
    2 médecins de 2é classe                  sellier,tailleur, culottier, bottier )
    2 médecins de 3é classe

       -Prenez note que seul dans les régiments polonais ont y trouve des aumôniers.
       -Les colonels des régiments de hussards sont respectivement, pour le 10é Jan Uminski
et pour le 13é J. Tolinski "1809-1813" et jan Sokolnicki "1813"

L'historique du 10éme est le suivant :
Il est formé en 1809 à Posen sous la dénomination de 2ème Régiment de hussards franco-galicien ou hussards de la grande Pologne. Ce n'est qu'en décembre 1809 qu'il sera nommé 10ème régiment de hussard du grand-duché de Varsovie. En mars 1812 il est fort de 587 hommes il est à Culm avec le 6ème uhlans dans la 2ème division polonaise avec comme chef  Dombrowski.

                                            ci-contre le 10éme régiment et sa Cie d' élite
   Après le passage  du fleuve, le Niémen, le 10e se distingue, le 30 juin, à Strejpuny, où il culbute avec vigueur des cosaques de la Garde russe.
 
       Le 15 juillet à Drissa, il subit de lourde perte et cela malgré sa bravoure.

  •       Le 27 a lieu le combat de Vitebsk où le colonel Uminski ainsi que le chef d'escadron Osipowski sont blessés.
  •       Le 8 août  à Inkovo il se couvre de gloire et cela en couvrant la retraite des chasseurs du duc Louis ainsi que des uhlans prussiens.
  •          Le 7 septembre à la bataille de Borodino il charge sans discontinuer, sous le feu de l'artillerie ennemi.
  •          Le 14 du même mois il pénètre le premier dans Moscou suivie des uhlans prussiens et des chasseurs du duc Louis.
  •           Le 20 septembre il ne lui reste plus que 15 officiers et 160 hommes.
  •           En février 1813 après des combats acharnés, il ne lui reste plus que 10 officiers et 246 cavaliers
  • Au printemps 1813 il est incorporé dans le 13éme hussards polonais.


L'historique du 13éme hussards :
Ce régiment est formé à Lublin en 1809 sous la dénomination de 1er régiment de hussards franco-galicien, en date de décembre 1809 il devient le 13ème de hussards, son effectif est alors de 1048 hommes officiers compris. Il est appelé familièrement "Enfants de Marie" et dans ce régiment l'ordre y règne et c'est ainsi que Poniatowski le cite à l'ordre de l'armée.
En 1811 le régiment  forme avec le 8ème uhlans la 1er division sous les ordres de Poniatowski, mais hélas son effectif a diminué pour ne représenter que 30 officiers et 543 hommes.
Notez le shako de couleur noir qui date vers 1813




Ces faits d'armes sont les suivants :

  • Le 10 juillet 1812 il se trouve au combat de Mir
  • Le 27 a celui de Romanovo
  •      A Smolensk il ne fait pas moins de 2000 prisonniers
  •       Le 7 septembre il est à Borodino (Moskova) où son colonel est blessé ainsi que Zalewski.
  •           Le 18 octobre il combat à Vinkovo où le prince Sulkowski est blessé en chargeant à la tête du régiment.
  •          Le 26 et 28 novembre il est à Bérézina prés du général Zayoncheck
  •         Le 16 janvier 1813 il est à Opatow avec 462 hommes et 31 officiers.
  •            Le 7 juin 1813 le comte de Valmy commandera le 4ème corps de cavalerie composé du 13ème, qui sera reformé avec les débris du 10ème hussards.

  L ' UNIFORME :

              Pour les 2 régiments la différence est la suivante pour ce qui est du 10éme, les galons et ornements, brandebourgs, boutons, passepoils et glands sont dorés sauf les cordons de shako reste en argent.

Et pour le 13éme,les ornements, les galons, brandebourgs, boutons, passepoils et glands sont blanc.
A gauche les shakos celui du haut appartient au 13éme
celui du bas au 10éme, et à droite les broderies de culotte celui le plus haut va au 13éme et l'autre au 10éme.            


                                    
   Ci-dessus les cols des régiments de hussards, à gauche celui du  10éme et à droite celui du 13éme            
    

Soldats en grande tenue :

             Pelisse de drap bleu foncé doublée de flanelle blanche et bordée de bouton noir, Avec 3 rangs de 18 à 20 boutons suivant la taille du cavalier.
              Dolman de drap bleu foncé à 3 rangs de boutons, collet et parement cramoisis, passepoilés à la couleur.
              Ceinture de hussards à 5 rangs, cramoisis olives à la couleur.
              Veste blanche avec manches.
              Culotte en tricot bleu clair avec hongroise et galon à la couleur.
               Bottes à la hongroise galon et gland à la couleur.
               Schako recouvert de drap bleu clair, les ornements, fourragère, jugulaire et cocarde sont pour les 2 régiments sont blanc. le plumet est retombant en crins de couleur noire, une ganse blanche descendant à moitié de la hauteur du schako et ensuite retenue par un bouton sur la cocarde.
              Sabretache de cuir noir avec galon de couleur, aigle polonais blanc pour les 2 régiment avec numéro du régiment à la couleur.
             Chabraque de couleur blanche avec dents de loup cramoisie pour les 2.
              Armements, sabre de cavalerie avec 2 pistolets.

-On m'écrit que les hussards étaient équipés réglementairement de la lance en 1813, personnellement cela me parais peu probable-


ci-dessus le 10éme avec trompette


Soldats en tenue de service et de campagne :     
       Comme pour la grande tenue mais sans les ornements sur les schakos.             
En campagne le charivari de drap gris garni de basane de cuir entre les jambes, deux bandes de bandes cramoisi sans passepoil et boutons sur le coté, puis fermé dans le bas par 6 boutons de métal de la couleur du régiment.


LES COMPAGNIES D'ELITES :
             Comme la troupe sauf que le schako est remplacé par un colback d'Astrankan noir à calotte de drap bleu clair. Pas de flamme, cordelière blanche et plumet blanc.

LES TROMPETTES :
Voir le chapitre sur les trompettes des régiments de Hussards
           
   

  Le 13éme régiment
                                                             














Mes sources pour ce paragraphe sur les hussards
Splendeur des uniformes de Napoléon de Charmy
tradition n° 181 "les hussards"
L'armée du duché de Varsovie de J.Chelminski
L' armée de Napoléon de J.Dommange
Planches :
Carte postal privé "inconnu"
Splendeur des uniformes de Napoléon--infanterie et régiments étrangers-
 planches de J.Chelminski

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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 11:07

La fin de la guerre en Espagne pour un officier du 2éme régiment de la Vistule

            Le 21 janvier, trois des compagnies de mon régiment passèrent à Tortose quand accompagnant ces hommes de la Vistule je rencontrais un aide de camp de Chlopicki. Il m'apprit qu'on venait de recevoir l'ordre d'acheminer de suite en France les régiments de la Vistule, destinés selon toute apparence à être employés dans la prochaine guerre contre la Russie.
cet ordre fût exécuté avec une promptitude remarquable.

      Je partis donc avec mon bataillon de la 2ème Vistule et une partie du 1er régiment, je devais escorter presque un millier de prisonnier Valenciens accusés d'avoir participé au massacre des Français dans le soulèvement de 1808.

     Cette fois nous quittions l' Espagne pour n'y plus rentrer, je dois dire que la perspective de cette nouvelle guerre contre les russes souriait médiocrement à nos soldats, pourtant si patients et si braves. Quelques uns racontaient à leurs camarades qu'ils avaient vu dans leur pays, Pultusk et Ostrolenka, des milliers de blessés périr abandonnés dans la boue, et cela pendant la terrible campagne de 1807.

     Pendant le trajet nos soldats fatigués et honteux de servir de geôliers ambulants, laissèrent s'échapper beaucoup de prisonniers. Cette traversée des Pyrénées en plein hiver ne pouvait être que fort pénible, d'autant plus que nous coupions au plus court à travers les montagnes par un chemin impraticable pour les voitures.              
     Tous les cavaliers furent obligés  de mettre pied à terre et de gravir une rampe escarpés le commencement de cette montée n'était pas moins pittoresque que fatiguant.

     Quand nous eûmes dépassé un village la route devint encore plus pénible et même dangereuse, là ou les chevaux et les mulets ne peuvent passer qu'un par un, et suspendue à une grande hauteur au-dessus d'un précipice au fond duquel surgit l' Aragon et par comble de malheur, un ouragan de neige vint nous assaillir, plusieurs mulets et chevaux trébuchèrent dans le précipice ; un malheureux officier espagnol qui avait attaché trop solidement à son bras la bride de sa monture, ne put se dégager à temps et fut entrainé avec elle.



     Après deux jours de marche dans ces âpres sentiers, nous atteignîmes enfin la frontière française. Il y eut là un moment d'émotion presque solennel. Instinctivement tous les regards se tournèrent du coté
de l 'Espagne. On prenait congé d'elle comme d'une ancienne connaissance qu'on ne reverra plus ; on donnait un dernier souvenir à tant de misère et d'amis restés en arrière pour  TOUJOURS.......

   
                                                              Le dernier polonais quitte l' Espagne en 1811

" source unique du livre : souvenir d'un officier polonais scène de la vie militaire en Espagne et en Russie.
-par la librairie des deux empires"





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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 11:27

                 Le 14 ème régiment de cuirassiers, issu du 1er cuirassier franco-galicien , a était formé à Konskie, au cours de l'été 1809 par un riche magnat polonais , le comte Stanislaw Malachowski qui d'ailleurs en prendra le commandement.
                  La création de ce régiment prévu comme cuirassiers ne sera pas facile, la cherté de l'équipement et des armes, de plus Napoléon ne veut pas d' une unité lourde en pologne préférant les uhlans.
                  Officiellement nommé le 14ème cuirassiers en décembre 1809 avec un effectif de deux escadrons soit 578 hommes et 32 officiers  l'ensemble des ces hommes (entièrement polonais) seront basés à Varsovie jusqu'en 1812.
                   Un moment il fut envisagé par le roi de Saxe à ce qu'il devienne un régiment de chasseurs à cheval mais devant l'obstination du prince Poniatowski le 14ème reste le 14ème cuirassiers.
                   En 1810 l'effectif du régiment est de 419 cavaliers et officiers et 314 chevaux présents.
                   En 1812 son effectif passera à 373 hommes et le 1er mars le régiment formera avec les 11ème et 12ème uhlans polonais la 3ème brigade de la 1er division de cavalerie sous le commandement de Rozniecki du corps d'armée polonais.

Le régiment restera toujours à 2 escadrons    

Organisation du régiment :
1 Colonel                           1 Major
1 Chef d'escadron              1 Trésorier payeur
1 Adjudant Major               1 Adjudant sous-officier
1 Aumônier                        1 Porte étendard
1 Trompette Major            5 Maîtres ouvriers
1 Vétérinaire                      1 Médecin 1er classe
1 Médecin 2éme classe      2 Médecins 3éme classe

Chaque escadron était composé de :
1 Capitaine                        1 Lieutenant
2 Sous-lieutenant               1 Maréchal ferrant
2 Trompettes                     1  Maréchal des logis chef
4 Sergents                          1 Fourrier
8 Caporaux                        79 Cuirassiers                 
                                
Sur cette planche de gauche à droite : Adjudant-major en grande tenue 1809 1810 / Cuirassier tenue de campagne 1810 / Officier sulbaterne en petite tenue 1810 / Cuirassier en tenue d'écurie 1810....

                               Le 4 juin 1812 il est affecté au 4ème corps de réserve de cavalerie "Latour- Maubourg" il formera avec les gardes du corps saxons et les cuirassiers saxons la 1er brigade de la 7éme division de cuirassiers sous les ordres de Loges. Son effectif est alors de 20 officiers et 352 hommes.
                             Le régiment reçoit son baptême du feu à la bataille de la Moskowa (borodino) chargeant à plusieurs reprises  en compagnie des cuirassiers saxons ils enlèvent à l'ennemi 5 canons et font 300 prisonniers.
                             Il combat encore à Voronovo le 2 octobre, le 9 novembre le 4ème corps fort au début de 6500 hommes n'en compte plus que 250 au plus et il sera avec le 14ème dirigeait sur Smolensk.
                             Le 9 mars 1813 les restes du régiment passe sous les ordres du général de division Dombrowski avec seulement 2 officiers et 77 hommes, ont prélèvent sur les dépôts les quelques hommes encore valide pour formait un second escadron.
                             En cette même année 1813 il est dépourvu de cuirasse et en partie de casque, il est affecté avec les Krakus au corps de cavalerie dit d'avant garde, commandé par le général Uminski.
                             Un escadron du 14 ème assiste impuissant à la mort de leur chef le prince Poniatowski à Liepzig le 19 octobre, ensuite encerclés la plupart d'entre eux seront fait prisonniers. Les quelques survivants se retrouvent en France.

                             C'est à Sedan le 29 décembre 1813 que le régiment est dissous son effectif est alors que de 3 officiers et 36 sous-officiers et soldats.

LA TENUE DU CUIRASSIER 1809
   Comme pour les cuirassiers français avec ces petites différences ;
            Boutons plat en cuivre avec le numéro 14 en relief.
            Habit surtout avec 11 boutons sur le devant.
  Plaque de ceinturon en cuivre avec une grenade en relief.

  LES TROMPETTES
             Les trompettes en grande tenue possèdent la même coupe que les modèles français. Aigrette du cimier et crinière rouges. Boutons en relief. Plumet moitié bas écarlate et haut blanc.
             L'habit avec 9 boutons avec collet fermé et parements rond écarlates, sans patte ni passepoil avec deux petits boutons dans le parement.
          Porte manteau carré sans le numéro 14
         Banderole de giberne en cuir blanc avec une grenade de cuivre.
   En petite tenue les trompettes avaient la même coupe que les cuirassiers français, avec l'habit-surtout en drap blanc, collet rouge liseré blanc.
             
                        

LES OFFICIERS
Les officiers comme pour les français  mais avec les différences qui sont :        
   Les épaulettes, tous les ornements, les boutons etc... sont en or.
    Collet de drap rouge fermé par trois agrafes. Grande housse et chaperons de drap cramoisi, avec une grenade or sur les chaperons et la housse. porte manteau carré ornement or.   
Giberne avec baudrier blanc avec garnitures et ornements de laiton (voir image à droite)
                                                           
   En grande tenue les officiers portent la tenue blanche ( voir image en bas à droite)
              

ARMEMENT DU CAVALIER
            Armement du cavalier, sabre droit du modèle français à poignée de métal jaune la longueur du sabre était de 120cm pour un poids de 2,5 kg.
             Pistolets garnis d'acier. Ceinturon de cuir blanc avec pièces de métal jaune.
           Giberne de cuir blanc garnie  avec une grenade au centre, la banderole de cuir blanc ciré se  portant par dessus la cuirasse avec la boucle de métal jaune.          
                                                                                                                                           



    
                                                A droite cuirassier en manteau
          En bas un officier

  
                           


 














TENUE DU 14éme EN 1813.

                    Disparition de la cuirasse, seul le frac reste. La grande tenue des trompettes, selon Suchodolski est en habit frac rouge à col et parements retroussis et passepoil bleu plumet et crinière blanc. Grenade aux retroussis.



      6 : Officier en grande tenue
      7 : Trompette  1813 selon Suchodolski
      8 : Cuirassiers après 1812 sans la cuirasse


     














  





Le 14éme fut le premier et dernier régiment de cuirassiers en Pologne

 

 

                          
Le 14 ème et ces 7 batailles ou il se couvrit de gloire :

1812 Borodino
1813 Friedland, Pittersbach, Krakau, Strohweide, Weida, Liepzig.
Ces Colonels :
1809 Malachowski
1813 Dziekonski

Je ne trouve pas d'indication si le 14éme avait un étendard.....

















                                           

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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 09:00


             C'est le 28 novembre 1806 que le 2ème régiment est formé à Varsovie.
Faisant partit de la 1er légion (division) sous les ordres du général de division Poniatowski.

    Par ordre de J. Poniatowski, devenu ministre de la guerre, que réellement le 2ème voit le jour en 1807, placé sous le commandement du colonel S. Potocki,connu sous le nom de Stas , il est affecté en avril de la même année au 10ème corps de la Grande Armée sous les ordres du Maréchal Lefebvre.

    Le 1er bataillon partant de Varsovie en avril 1807 arrive à Graudenz le 26 pour faire partie des troupes employées au siège de la place contre les Prussiens.
    Le 2 mai le 1er bataillon est dirigé sur Thorn.
    Le 2ème bataillon lui se trouve à la division Gielgud.


       On retrouve le 2ème régiment avec 2 bataillons à Danzig en mai 1807 pour faire partie de la division Gardanne son effectif est alors de 19 officiers et 1001 hommes.
      Le 20 juillet 1807  il passe aux ordres du maréchal Davout pour être attaché à la division Zayoncheck du 3ème corps.
       
       Regroupé en 1808 le régiment fort de 2068 soldats quitte Varsovie pour se rendre à Plock, puis Dobrzyn, Prasnitz et Modlin.
        C'est cette même année que Potocki est remplacé par J. Krukowiecki.
      Durant la campagne d'Autriche, le régiment se distingue à Zamosc le 20 mai 1809. Après cette campagne le régiment tient garnison à Varsovie ou un 3ème bataillon est crée en 1811.
         En 1812 le régiment forme avec le 12éme régiment la 1er brigade de la 3éme division d'infanterie polonaise

       
Pour la campagne de Russie il est affecté au 5ème corps de Poniatowski à la division Kamieniecki, le régiment se distingue particulièrement à Smolenk le 17 août 1812
     Il combat le 7 septembre à la Moskowa où il subit de lourdes pertes,
     Il combat encore et toujours à Vinkovo puis à la Bérézina ou grâce à  l'intervention de l'officier Szymanowski qui  à la tête du reste de son régiment, sauve le parc d'artillerie polonais.
   Dans la retraite de Russie le 2ème a sut, de part son endurance et son courage, maintenir l'ennemi.

      En 1813 après la retraite de Russie il arrive à Leipzig avec seulement 38 officiers et 644 hommes, placé sous les ordres du colonel Szymanowski le régiment est alors réorganisé à Zeitz.

 Le régiment se bat encore à Liepzig, le 18 octobre 1813 pour ensuite suivre le mouvement de retraite jusqu'à Sedan avec la division de Dombrowski.

    C'est à Sedan, le 29 décembre 1813 que le régiment est dissout, il compte plus que 42 officiers et 169 sous-officiers et soldats.

                                  UNIFORME DU 2éme REGIMENT

A partir de 1807
Il est dans la 1er légion ou 1er division :
                            
 La schapska à la polonaise avec cocarde blanche, aigle argenté et un bandeau de cuivre avec le numéro du régiment inscrit.                                                                               
 cordon blanc et raquette blanche.
Armement prussien ou encore autrichien et fourniment blanc à la française.
Le bonnet de police bleu foncé avec galon et gland rouge.
La kurtka et pantalon bleu foncé, revers jaunes, col et parement rouge.
Le pantalon est blanc en été et bleu en hiver avec guêtre blanche en été et noir en hiver.Le plus souvent porté sur les guêtres.
Habit poches en long avec passepoils de la couleur distinctive, boutons cuivre.Capote gris beige.

  
    Fusiliers : pattes d'épaules en drap de la couleur
        de l'habit liserés de la couleur distinctive. Collet et parement rouge
     La schapska avec cordelière blanche
   Grenadiers : rajoutez épaulettes rouges à franges, dragonnes rouge,
le sabre briquet, cordelière et plumet rouge. Collet et parement rouge
    Voltigeurs : rajoutez épaulettes jaunes à franges, sabre briquet
avec dragonne jaune, cordelière et plumet jaune. Collet et parement rouge.



                     
              A partir de 1810 :
     La schapska ne change pas sauf pour les grenadiers
qui porteront progressivement le bonnet à poil.
      La tenue peut-être différente, dans le régiment voir les deux tenues ci-dessous, mais le collet bleu clair est le plus souvent porté pour le 2ème régiment.
Le pantalon est bleu souvent tombant sur les chaussures de couleur noire. Capote gris-beige avec passepoil rouge au collet.
 
Grenadiers : rajoutez épaulettes rouges à franges, le bonnet à poil avec cordelière blanche et non rouge, plumet rouge
sabre briquet et dragonne rouge.
Voltigeurs : les épaulettes jaunes ou vertes, avec collet jaune passepoilé rouge, plumet en principe jaune mais aussi 2/3 jaune et vert ou à l'inverse.
                



       Il faut savoir que sur les gibernes des fusiliers le chiffre 2 est inscrit, chiffre du régiment, sur celui des grenadiers une grenade et celui des voltigeurs un cor. Sur les boutons de l'habit apparaît le numéro du régiment. Il n'y a pas d'ornement sur les retroussis.
                                                






 











De gauche à droite : Tambour major 1808                            De gauche à droite  : Sous-officier de Fusiliers 1810
Officier 1810--Tambour 1808--                                                 Fusilier 1810/13-- Sous officier de Fusiliers 1810.
Sgt de Voltigeur 1810/11---- Voltigeur 1813
Sgt de Grenadiers 1810/11



Mes sources pour ce paragraphe sur le 2éme régiment polonais :
  L' Armée de Napoléon..Uniformes du 1er Empire 1792/1815 par J.Domange.
  Splendeur des uniformes de Charmy.
  Le site Histofig-le site du jeu d'histoire-

Planches par ordre d'apparition :
 Bonaparte, pris sur le net"inconnu"......Schapska photo privé Patrice.... Photos d'une reconstitution prise sur le net...
 les planches du site Histofig" Le duché de Varsovie par F. Pouvesle......planche 29 du livre l'armée du duché de Varsovie par J.V. Chelminski et A.Malibran......2 planches n° 101 et 102 du livre l'armée de Napoléon "Uniformes du 1er Empire 1792/1815 par J.Domange.........

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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 10:02

                        Le 10 avril, pendant que les archiducs Charles et jean se lancent à l’assaut de la Bavière pour le premier et l’Italie pour le second, un troisième front va s’ouvrir avec l’archiduc Ferdinand qui, partant de la Galicie à la tête du 7eme corps fort de 40.000 hommes, envahit la Pologne.

                      Ce petit pays qui est défendu par le prince J. Poniatowski, va entamer cette campagne avec des forces nettement inférieures. Comptant sur un nouveau soutient promis par Alexandre, le corps russe resta en retrait. Certes le tsar avait d’autre préoccupation, comme celui de la Finlande, mais surtout décidé à ne pas remplir ses engagements vers la France. Cela n’empêche pas Poniatowski de faire face à son adversaire du jour, les Autrichiens.

                     Un combat acharné et meurtrier va opposer nos deux armées durant plus de huit heures et cela dans une zone marécageuse à Razyn. Nos braves polonais tiendront le choc face aux autrichiens et seule la nuit put séparer les combattants. Au lendemain, Poniatowski décide avec le peu de soldats qui lui reste de se replier sur Varsovie. Il opère donc un retrait suivit de prés par les troupes de l’archiduc Ferdinand. Il s’ensuivit un armistice, ou impressionné par la bravoure de ses adversaires, Ferdinand signe une espèce de convention limiter dans le temps, ce qui permet à Poniatowski de se retirer au nord de la Vistule avec le reste de son corps d’armée.
                     Cet arrangement est favorable aux polonais qui conservent la rive droite de la Vistule avec d’excellentes positions. Lors de la poursuite des combats. Les Autrichiens, vont essayés de forcer le passage de la Vistule à Grochow et à Gora, ils furent repoussés après de lourdes pertes. Loin d’une intimidation, notre prince polonais conçut un plan audacieux qui devait libérer la Pologne de ces envahisseurs. Se mettant à la tête des troupes dont il put disposer, il cessa de tenir tête aux autrichiens et se jeta rapidement sur la Galicie avec la bonne intention de couper la ligne de retraite et de les prendre entre son corps et celui de Dombrowski alors à Posen.
                    Ce plan marche et toute la province de la Galicie heureuse de sa libération, se porte au devant de ses libérateurs. Ce qui a des conséquences immédiates sur le moral de leurs ennemis. Effrayé d’un nouveau danger qui le menaçait, l’archiduc se hâta d’évacuer Thorn et Varsovie pour gagner la Moravie. Les Autrichiens furent alors obligés d’évacuer toute la Galicie soulevé contre eux, les troupes polonaises se contentèrent de s’arrêter dans cette province en menaçant de poursuivre leur avance.

                         L’ Empereur heureux d’apprendre la nouvelle, crut un peu plus tard, de récompenser les polonais en leur donnant une partie de leur conquête ; Ce qui a pour effet un mécontentement de Poniatowski ; « il nous donne la Galicie, s’écriat-il, elle ne lui a pas coûté cher : Nous l’avons conquise après avoir été abandonnés à nous-mêmes. Encore en a-t-il cédé une portion aux Russes ; qu’ont-ils fait cependant pour mériter ce présent ».
     

                              
             
                                                 

                                                     Artilleur                 Grenadier         Tambour

Composition de l'armée polonaise en 1809
31.713 hommes et 6.035 chevaux dans une composition de 12 régiment d'infanterie et 6 de cavalerie sans oublier les 3 bataillons d'artillerie et de service :
si l'on retire les troupes hors du territoire du duché : il ne reste que 17.397 fantassins et 4580 cavaliers avec un parc de 296 canons reparties entre les places fortes


Commandant en chef le Prince PONIATOWSKI

Brigade ROZNIECKI
2, 3 et 6éme Lanciers à 3 escadrons plus le 5éme Chasseurs et 1 batterie à cheval
 Brigade SOKONICKI
1 bataillon du 1er, 6 et 8éme régiment d'infanterie et 1 batterie à pied
Brigade BIEGANSKI
2 bataillons du 3éme régiment et 1 batterie à pied
Brigade saxonnes DYHERNN
1 bataillon du régiment Oebschelwiz 1 bataillon de grenadier, 2ème régiment polonais et 2 batteries à pied
Brigade KAMIENIECK
1 bataillon du 1er et 8éme régiment de ligne et 1 batterie à pied
Réserve
3 escadrons du 1er Chasseurs 1 escadron Hussards Saxon et 1 batterie à cheval.



    


    




Dans cette nouvelle province de Galicie de nombreuses
troupes y sont levées rapidement
soit :
6 régiments d'infanterie, 7 régiments de Lanciers, 2 de Hussards et 1 régiments de Cuirassiers.
       L'Armée dite Franco-galicienne est née.
     Aprés bien des difficultés cette petite troupe passe sous le duché de Varsovie en 1810.
Le total de l'armée polonaise passe alors à 62.135 hommes.

    
     C'est à cette même campagne de 1809 que les Chevau-légers de la garde à cotés de L'empereur sur le Danube assistent à toutes les batailles et se font remarquer à Essling et Wagram où justement c'est dans l'une de ces nombreuses charges que l'escadron de Stokowski culbuta un régiment de Uhlans Autrichien, s'empare des lances ennemis pour poursuivre leur adversaire.
    C'est du reste à la suite de ce fait d'arme que les chevau-légers demandèrent à compléter leur armement par la lance.



                     J'ai pas pu résister à vous mettre cette vidéo sur cette campagne :
         Vous y verrez les principaux généraux, Dombroski, celui qui boit un verre avec ses officiers et Poniatowski avec sa pipe faisant le coup de feu avec la troupe,  ces images doivent certainement se passer dans les marées de Raszyn, où les autrichiens battent les polonais et envahissent Varsovie.

   

                              
                                          



   un sentiment de courage qui anima le Prince Poniatowski :

               " Quels sentiments durent l'agiter dans le bois voisin , vers trois heures de l' après midi, son brûle gueule entre les dents, saisissant la baïonnette  d'un troupier, il conduisit lui même au feu le 1er bataillon du 1er  régiment d'infanterie"
---Nous raconte S.Askenazy dans son ouvrage intitulé " Le Prince J.Poniatowski" publié en 1921.

Epilogue :
     En cette campagne de 1809  c'est
la 1er fois que les Polonais qui sous un commandement d'officiers Polonais avec une armée polonaise et sans influence française se battent pour défendre leurs droits à une nation, la leur!!!!
     Je n'ai pu malheureusement trouver la moindre gravure et la moindre idée sur l'uniforme des premières troupes Franco-galicienne
 "si par hasards vous connaissez leur tenue....."
  Je pense que leur tenue devait être disparate avec des restes d'uniformes  Autrichiens et  Prussiens. Leur armement  serait  le fusil autrichien et prussien.

 
Mes sources sur le paragraphe sur cette campagne :
Napoléon et la campagne d'autriche n° 14
Napoléon et les troupes polonaises n° 8
L'armée du duché de Varsovie de J.V Cheminski et A.Malibran
La campagne d'Autriche de 1809 par M.Moliéres
Planches
Par ordre de parution :
CP privé....Troupes polonaises à Raszny.... Artillerie à cheval 1809


 
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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 14:03
Exclusivement sur les troupes Polonaises ayant servies sous les Aigles Françaises.


DONC JE ME LANCE

 


HISTORIQUE BASIQUE ET RAPIDE


      Les Polonais se battent à nos côtés , dans la période qui nous intéresse, depuis 1797. Sont crée 2 légions (division chez les français) attachées à la république Lombarde. Une légion en 1799 dite du Danube voit sa création à l'armée du Rhin elle comprend alors 4 bats d'infanterie, 1 rgt de Uhlans et 1 Cie Art légère.
    Puis en 1800 les 2 légions Lombarde passent sous la république Cisalpine là elles deviennent 1ére légion polonaise d'Italie, elle comprend 7 bat d'infanterie et 1 Cie art à pied.

    En 1800 la légion d'Italie et celle du Danube deviennent respectivement 1er et 2éme légion polonaise. Ces 2 légions sont réorganisées en 3 demi-brigades, puis en 1801 la 1er demi-brigade passe au service de la république d'italie et les 2 autres deviennent la 113 et 114 ème demi-brigade.





    Ce n'est pas finit en septembre 1806 a été crée par décret 2 légions du Nord à 4 bataillons, ce sont essentiellement des déserteurs et prisonniers prussiens. La 1er légion basé a Mayence et la seconde à Nuremberg.
     Dans cette même année fut crée l'armée polonaise puis duché de Varsovie. pour compliquer la chose en 1807 fin des 2 légions du Nord qui sont rattachées à celle de l'armée polonaise
.
     Pour ce qui est la légion de la Vistule appelée a ces débuts Légion Polacco-Italienne, elle vit le jour en 1807 avec les débris des unités polonaises qui se trouvaient encore en Italie. Elle comprenait  le 1er rgt de lanciers de la Vistule ainsi que 3 rgt d'infanterie qui passe au service du royaume de Westphalie puis à celle de la France.
     Une seconde légion de la Vistule , très ephémère, voit le jour en 1809 elle devait se composée de 3 rgt d'infanterie issus des déserteurs ou prisonniers polonais servant dans l'armée autrichienne. Mais en réalité, elle ne fut que de courte durée, en cause le manque d'effectif.
     En conclusion en 1810 ont pouvait compter sur l'armée du duché de Varsovie et des légions de la Vistule.
 
                                                                                 image d'une reconstitution


  
LA PREMIERE ORGANISATION DE L'ARMEE POLONAISE


Pour faire simple la 1er organisation de cette armée date de 1807,. La Prusse grande perdante du traité de Tilsit perd ses acquisitions polonaises au profit du roi de saxe Frédéric- Auguste qui devient grand duc du Duché de Varsovie.

  ETAT MAJOR GENERAL :   PRINCE JOSEPH PONIATOWSKI

   1ére division : PONIATOWSKI
  1er 2éme 3éme et 4éme régiment d'infanterie
  1er régiment de chasseurs à cheval
  2éme régiment de lanciers                        
  1er bataillon artillerie à pied

   2éme division : ZAJONCZEK
   5éme 6éme 7éme et 8éme régiment d'infanterie
   3éme régiment de lanciers
   4éme régiment de chasseurs à cheval
   2éme bataillon artillerie à pied

   3éme division : DOMBROWSKI
   9éme 10éme 11éme et 12éme régiment d'infanterie
   5éme régiment de chasseurs à cheval
   6éme régiment de lanciers
   3éme bataillon artillerie à pied
 Pour un total de 31713 fantassins 6035 cavaliers et 95 canons

           En même temps le régiment de chevau-légers de la Garde s'organisait dans la caserne de son colonel  comte Krasinski.
          L'ancienne légion polaco-italienne, arrivée en Silésie prit le nom, bien plus tard, de légion de la Vistule et fut divisée en 3 régiments, quand aux lanciers, qui devint plus tard le 7éme lanciers français, reçut comme nouveau chef en remplacement du
colonel Rozniecki, le colonel Kicli voir bas du paragraphe.

        
      Tout ce petit monde sous la tutelle du roi de Saxe et sous le commandement du maréchal Davout qui avait sous ses ordres les troupes françaises et étrangères se trouvaient dans le duché, le maréchal était en réalité un vice-roi.
        En septembre 1807 les troupes françaises se retirèrent pour la Silésie, Poniatowski se retrouve alors seul avec les 3 divisions Polonaises et le maréchal Davout lui en confit le commandement.

       Il nous faut revenir en arrière pour dire qu'en 1806 onze jours après Iéna et Auerstaedt, le maréchal Davout entre dans Berlin, deux jours plus tard sont appelés par courrier spécial pour préparer le soulèvement polonais à la cause des français le général Dombrowski  (Dabrowski) ainsi que Wybicli qui accourent eux aussi à Berlin.
       L'Empereur les reçoit tout les deux dans cette capitale et leur fait des promesses, qui chacun sait il ne tiendra pas, promesse de libération de la Pologne. Suite à l'appel des ces généraux nombre de polonais répondirent présent pour un enrôlement dans cette nouvelle armée, même la noblesse qui à défaut de fusils avait armé les paysans de faux et de piques, et ceux-ci aident les français a désarmer les garnisons prussiennes de la Warta à la Vistule.
       Quand Murat accompagné de Poniatowski rentra le premier dans Varsovie toute la population était à son comble de la joie..Il est bien évident qu'à ce moment là toute la Pologne prends les armes auprès de l'armée française.
      Dés son arrivé Dombrowski se consacre à la première organisation de troupes polonaises. Des soldats polonais sous les drapeaux français tel que la légion Italique la demi-brigade de Grabinski forte de 800 hommes ainsi que le régiment de lancier de Rozniecki sans oublier la légion du Nord avec ses 2500 soldats sont appelés a rejoindront cette nouvelle armée.
      
     Enfin avec un enthousiasme sans précédant et un recrutement facile et rapide il commença par organiser 4 régiments d'infanterie et 2 de cavalerie de ligne sans compter les troupes irrégulières qui se formaient de tout cotés.
   Pour enfin se retrouver en quelques mois avec les 3 divisions,vue ci-dessus, appelé aussi les 3 légions, sans oublier la légion Polacco-Italienne avec le régiment de lancier, à noter que le 5éme régiment qui passe dans la 2éme division était l'ancienne légion du Nord.

Pour l'uniforme des régiments d'infanterie:
les 3 divisions où légions ;
       
Chaque régiment est composée à la française de 3 bataillons à 6 compagnies, 1 grenadier, 1 voltigeur et 4 fusiliers. Dans chaque état-major l'on trouve un aumônier portant la distinctive violette pour tous les régiments.

      Pour la légion Polacco-Italienne qui se dirigeait sur le duché de Varsovie pour être intégrée dans l'armée polonaise enfin c'est ce qu'elle pensait. Arrivé en Silésie elle est confié au début au royaume de Westphalie, basé à Cassel et toujours appelé Légion Polacco-Italienne elle passe ensuite sous tutelle de la France et se dirige sur Paris.
        Rapidement début de l'année 1808 après avoir été reéquipée à la française elle fût appelé Légion de la Vistule et fût dirigé aussitôt vers l'Espagne.
elle fut répartie en 3 régiment :
    le 1er sous les ordres du colonel CHLOPICKI
    le 2éme sous celui du colonel BIALOWIEJSKI
    et le 3éme par le colonel SWIDERSKI
    le régiment de cavalerie par le colonel KLICKI.
         Elle porte l'uniforme indiqué dans le paragraphe LES POLONAIS EN ESPAGNE. la composition d'un régiment et de 2 bataillons à 6 compagnies. Chaque compagnie comprend 1 de grenadier, 1 voltigeur et 4 fusiliers,140 hommes composent la compagnie soit 840 par bataillon et 1680 par régiment.
Pour les 3 régiments un seul bataillon de dépôt.
                                                   Et nous ne sommes que fin 1808

Mes sources pour ce paragraphes :
L'armée du duché de Varsovie par J.V Chelminski et A. Malibran
Napoléon et les troupes Polonaise tradition HS n° 8
Charmy "Splendeur des uniformes"
L'Armée de Napoléon organisation et vie quotidienne par A. Pigeard
Planches :
L'armée de Napoléon illustration de J. Domange
 ordre de parution : 8éme Régiment.......10éme Régiment......4éme Chasseur à cheval.

            

L' ARMEE POLONAISE DE 1810 A 1812


                   Quand s'acheva l'année 1809, la situation du duché de Varsovie, et cela malgré la gloire de la campagne de 1809, était critique. Les caisses du duché était vide, le pays ravagé par la guerre, la Pologne se retrouve sans ressources.
             Napoléon 1er, qui prévoyait des difficultés ultérieur avec la Russie se préparait déjà à les surmonter. Faisant une lourde pression sur le prince Poniatowski, devenue alors ministre de la guerre, lui demanda de renforcer les arsenaux, les magasins, et surtout d'augmenter les effectifs militaires.

        Le décret de mars 1810, porta l'effectif de l'armée à 60.000 hommes en incorporant les troupes franco-galicienne(voir paragraphe La campagne de 1809). Cette armée était composée de 6 régiments d'infanterie d'un total de 16.500 hommes et de 6 régiments de Lanciers, 2 régiments de Hussards et d'1 régiment de Cuirassiers pour un total de 8.600 hommes.

          
La composition pour l 'infanterie est la suivante :

17 régiments à 3 bataillons de 6 compagnies ; chaque régiment à 2.480 hommes environ.
      sur les 17 régiments, 3 sont en Espagne le 4,7 et 9 ème avec 1 compagnie d'artillerie et 1 de sapeur.
le 5ème régiment était l'ancienne légion du Nord. le 17 ème est celui qu'avait formé a ses frais le comte Zamojski et le 13 ème est le seul en habit de drap blanc.

         Chaque bataillon d'infanterie
était toujours composé de 1 compagnie de grenadiers, 1 de voltigeurs et de 4 fusiliers. dans chaque compagnie :
1 capitaine                                    1 fourrier                      
1 lieutenant                                   8 caporaux                       
1 sous-lieutenant                           2 tambours
1 sergent-major                             117 soldats
4 sergents

               État- major :
1 colonel                                        1 aumônier
1 major                                          6 adjudants sous-officiers
3 chefs de bataillon                         2 sous-officiers porte aigle
1 payeur                                         1 tambour de régiment
3 adjudants-majors                         1 tambour de bataillon
1 porte aigle                                    8 musiciens
1 médecin de 1er classe,                  3 maîtres ouvriers, armurier,
2 médecins de 2éme classe                  tailleurs et bottiers.
3 médecins de 3éme classe

                Les officiers pour les 3 bataillons du régiments:
18 capitaines réparties en 3 classes
18 lieutenants en 2 classes
18 sous-lieutenants.

                                 TOTAL EN HOMMES POUR L' INFANTERIE : 42.160
                                                         

16 régiments de cavalerie à 4 escadrons de 2 compagnies, sauf les Cuirassiers seulement 2 escadrons.
   11 Lanciers : le 2,3,6,7,8,9,11,12,15 et 16ème
     3 Chasseurs : le 1er, 4 et 5ème
     2 Hussards : le 10 et 13 ème
     1 Cuirassiers : le 14ème
                  Chaque compagnies était composé de:
1 capitaine                                       1 fourrier
1 lieutenant                                      8 caporaux
2 sous-lieutenant                              1 maréchal-ferrant
1 maréchal des logis chef                 2 trompettes
4 sergents                                       79 cavaliers

                  Chaque régiment :
3 capitaines de 1er classe               4 lieutenants de 2éme classe
5 capitaines de 2éme classe           16 sous-lieutenants
4 lieutenants de 1er classe

                  État-major du régiment :
1 colonel                                         1 aumônier
1 major                                           1 porte-étendard
2 chefs d'escadrons                         2 adjudants sous officiers
1 payeur                                         1 trompette major
2 adjudants-majors                         1 vétérinaire
1 médecin de 1er classe                  5 maîtres ouvriers, armuriers, sellier, tailleur, culottier et bottier
2 médecins de 2éme classe
2 médecins de 3éme classe

                                         TOTAL EN HOMMES POUR LA CAVALERIE :  12.764



  1 régiment d' artillerie à pied de 16 compagnies soit 8 de campagne et 8 de place.
  1 régiment d'artillerie à cheval à 2 escadrons de 2 compagnies
  1 compagnie d'ouvriers
  1 bataillon de sapeur à 6 compagnies dont 1 de pontonniers.
avec un total de canon de 165 pièces.

                                          TOTAL EN HOMMES POUR L' ARTILLERIE :  4.331
 

 A cela il nous faut rajouter 4 Généraux de division :
ZAJONCZEK            DOMBROWSKI
SOKOLNICKI           KAMIENIECKI

Et 14 Généraux de brigades :
KRASINSKI , POTOCKI, GRABOWSKI, NIEMOJEWSKI , ZOLTOWSKI, KOSSECKI,
TYSZIEWICZ , KWASNIEWSKI, KAMIENSKI, DZIEWANOWSKI, TURNO, RADZIWILL, BRONIKOWSKI, SULKOWSKI .
 
              Il ne faut pas oublier les régiments polonais encore à la solde de la France :
Légion de la Vistule avec ces 4 régiments
Les lanciers polonais soit le 7 et  8ème et le 1er chevau-légers Lanciers de la Garde.

            Tous ces régiments ainsi que ceux d' Espagne seront constamment augmentés en effectif. Par exemple le régiment de Chevau-légers Lanciers de la garde fut porté de 1000 à 2000 hommes en 1811.
              L' Empereur pressait par les événements et la future campagne de 1812 rajouta à chaque régiment d'infanterie une compagnie supplémentaire, et porta à 1000 chevaux les effectifs des régiment de la cavalerie.
           Ce qui porta à presque 75.000 hommes sur une population de 3.800.000 habitants. Les polonais sous les armes étaient entièrement à la solde du duché sauf pour le moment ceux de la Vistule et les trois régiments de Lanciers.
         On peut aisément imaginer l'état d'épuisement de ce petit duché tant en homme que financier.  Les fonctionnaires ainsi que beaucoup d'officiers ne touchaient pas leur traitement et personne ne se plaignait.

     En mars de 1812 le prince Poniatowski reçu l'ordre de l' Empereur de se tenir prêt à marcher.

    

      



 

                                              LA CAMPAGNE DE 1812 VA COMMENCER.........



          



                                                            LES POLONAIS EN ESPAGNE

Toujours pour rester simple et sans trop rentrer dans les détails.

     Les premiers polonais qui rentrent en Espagne furent les 2 escadrons des chevau-légers de la Garde sous les ordres de Murat.
     En mai 1808 la 1er légion de la Vistule ceux d'Italie avec ces 3 régiments d'infanterie et le régiment de lancier arrivent en Espagne à Saragosse pour livrer leur première bataille, puis rentrent à leur tour dans la péninsule 3 régiments d'infanterie polonaise le 4ème 7ème et 9ème.
                                              Ce qui porte à environ à 16.000 hommes


   


Ci-contre le 4ème d'infanterie polonaise à Fuengirola 













                 
A droite : le régiment de lancier de la Vistule. Les lanciers de par leur bravoure inspiraient une telle terreur que les Espagnols les surnommèrent " los infernos picadores".






  Infanterie de la Vistule
Bataille où ils se couvrirent de gloire
Saragosse
Sagonte











 Un régiment de la seconde légion de la Vistule crée en 1809, vint rejoindre les trois autres de la 1er légion, ce qui porte à 4 régiments puis en 1811 un second régiment de lanciers voit le jour.
4 mois plus tard disparaissent les deux régiments de lancier de la Vistule pour créer les 7, 8 et 9ème régiment de Chevau-légers lanciers ils furent incorporés dans l'armée Française.
         Tout ce petit monde sera réunis en 1811 sur l' Ebre soit un total de 6000 hommes comprenant
7 régiments d'infanterie et trois de cavalerie...... plus les escadrons de chevau-légers lanciers de la Garde qui entre temps en 1810 reçurent la lance comme arme principale et qui ne cesseront de faire l'aller retour entre la France et l' Espagne pour servir d'escorte.
          Le dernier Polonais quitte l' Espagne en septembre 1811
On a évalué les pertes de nos Polonais à 40.000 hommes pendant les trois ans et demi dans cette guerre ibérique.
                                               Il n'est pas facile de définir la tenue que portait les 3 Régiments Polonais en entrant en Espagne, par contre pour ce qui est de la légion de la Vistule les informations ne manque pas et bien sûr les chevau-légers de la garde semble facile..
Pour commencer il faut savoir deux choses sur la tenue des Polonais :
Une Kurtka c'est le nom de l'habit Polonais
Une Schapska c'est le nom du shako Polonais
Ceux qui portent une Schapska n'est pas forcément Polonais "Italien, tête de colonne française par exemple"

Voici ce que pouvait être la tenue des 3 régiments polonais.
En 1808 la coiffe est la Schapska

Le pantalon pouvait être de couleur bleu ou encore blanc. Plumet, pompon, cordon de raquette: Rouge pour les grenadiers, jaune pour les voltigeurs et bleu clair pour les fusiliers.






Pour les 4 régiments de la Vistule
: Ils portent le shako à la Française, la plaque de shako représente un soleil en cuivre,  seule petite particularité ce sont les sapeurs le colback assez haut. Sur le devant une plaque ( soleil cuivre avec en son centre u
n N en cuivre)
et longue flamme en drap jaune avec gland et passepoils bleues, sur les passep
oils des dents dessinés de couleur blanches.

I   Shako de grenadier ( galon noir pour les fusilier,               IV Jugulaire de grenadier
jaune pour les voltigeur, tresse et raquette blanc pour tous).   
II  Pompon de voltigeur                                                         V Celui des Voltigeurs                    
III Pompon de fusilier                                                           VI Ceux des fusiliers

 







Le sapeur de la Vistule en colback,  
 
Il est assez haut sur le devant un soleil en cuivre
avec en son centre un N pas de visière.
Plumet 2/3 du bas bleu foncé et l'autre tiers haut noir.
La flamme ne tombe pas plus bas que l'oreille.
Pas d' aiguillettes.


Pour les 2 régiments de Lanciers de la Vistule
:

Voici l' uniforme que portaient nos lanciers
 

   Celui de gauche étant le 1er régiment sous les ordres de Stanislas Kicli créer en 1808
futur 7ème Chevau-légers
    Celui de droite le 2éme régiment sous les ordres de Thomas Lubienski créer en 1811
futur  8ème Chevau-légers
     La différence entre ces deux régiments est le collet et les parements, chaque unité sera formée de 47 officiers et 1124 sous-officiers et soldats. les régiments de la Légion étaient traités en tout comme les régiments français : solde, discipline.
Armements : la lance, le mousqueton, une paire de pistolets et le sabre.

Sur cette carte toutes les batailles des Polonais chevau-légers de la Garde inclus durant la campagne d'Espagne.
1Rolica 2 Vimiero 3Sahagun 4Benavente 5Cacobelos 6corunna 7Oporto 8Cadiz 9Talavera 10Bussaco 11Fuentes de Onoro 12Barrossa 13Albuera 14Ciudad Rodrigo 15Badajoz 16Salamanca 17Burgos 18Vitoria 19San Sebastian 20Sorauren 21Saragossa 22Bailen 23Somosierra 24Garcia Hernadez 25Madrid 26Tudela 27PanCorbo 28Valmaceda 29Ocana 30Valencia 31Bayonne 32 Arroyo dos molinos 33Medillin 34Medina del Rio Seco 35Almeida 36Toulouse 37Vera


Pour le régiment des Chevau-légers de la Garde :
--Ce régiment fera partie une étude ultérieure--
       Crée en Mars 1807 sous les ordres du prince Jean Sulkowski il fut composé en ces débuts de 4 escadrons de 2 compagnies, soit 960 hommes pour le régiment. Pour l' Espagne c'est Murat qui emmena avec lui 2 escadrons ceux de Lubienski et de Kozietulski.





















       Armement : Le mousqueton, le sabre et une paire de pistolet. Rappel la lance fit son apparition qu'en 1810 et sûrement pas à Somosierra en 1808.

    Epilogue :
     Les Polonais en Espagne se couvrirent de gloire ils se forgérent une réputation de guerrier farouche et courageux, ils se battaient avec élan et générosité mais supportaient mal la guerre contre les guérilleros espagnols cette guerre difficile et cruelle qui devint rapidement impopulaire envers les officiers et soldats.
      La relation entre la populace était excellente où du moins plus facile que les français cela étant dû à la religiosité des polonais comparer à celui des français qui étaient peu respectueux de l'église.

Mes sources pour ce paragraphe sur les Polonais en Espagne:
L'armée du duché de Varsovie de J V Chelminski et A Malibran
Campagne d'Espagne 1807 1814 de Jean Trainié et JC Carmigniani
Soldats Napoléoniens n°7         
Napoléon et les troupes polonaise HS tradition n° 8      
Tradition n° 205 et 206
Charmy "Splendeur des uniformes"
Planches:
Keithrocco (SN), Knôtel et Rousselot, Tradition et Charmy,
   
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